Alors que l’essor fulgurant de l’IA dans le secteur juridique est entravé par le scepticisme de ses spécialistes, il est évident que nous nous trouvons à un moment charnière dans l’histoire du droit (HAI, 2024).
Derrière l’hésitation des juristes se cachent des inquiétudes profondes par rapport aux
lacunes potentielles de l’IA en matière de responsabilité sur le plan éthique et de sécurité
des données. Mais ces inquiétudes sont-elles infondées? Pas entièrement – le manque de
transparence des outils d’IA génériques en est la preuve.
Il n’est guère surprenant que les juristes, qui traitent des données sensibles et spécialisées,
aient certaines appréhensions face à leur utilisation. Certes, il ne serait guère prudent
d’adopter à la hâte le premier outil qui vous saute aux yeux, mais la solution n’est pas
d’abandonner entièrement l’IA et ses promesses de transformer le secteur, mais bien de
comprendre qu’une telle transformation numérique exige une mise en œuvre stratégique
appuyée par une rigoureuse gestion des risques.
En effet, les cabinets d’avocats qui mettent à profit la traduction spécialisée alimentée par
l’IA pour rationaliser leurs activités et favoriser le respect des normes de conformité seront
bien placés pour réussir dans un contexte juridique mondial concurrentiel.
La valeur évidente et impressionnante de la traduction alimentée par l’IA
Selon les données de Thomson Reuters, les solutions d’IA ont le potentiel de permettre aux
cabinets d’avocats de recouvrer jusqu’à 240 heures facturables par juriste par année (Thomson Reuters, 2025). Mais comment est-ce possible?
La traduction juridique s’impose immédiatement comme le domaine par excellence où l’IA
peut s’avérer précieuse. En effet, l’IA a déjà permis à certains cabinets de réduire leurs
coûts de traduction juridique jusqu’à 50 %.
Ce gain d’efficacité stupéfiant est attribuable à la capacité des solutions spécialisées
alimentées par l’IA de traiter rapidement et uniformément de grands volumes de documents
juridiques dans plusieurs langues.
Contrairement aux outils d’IA génériques, elles contribuent à répondre simultanément à
deux besoins urgents des cabinets : améliorer l’efficacité et réduire les risques de conformité
associés aux processus de travail multilingues complexes.
Elles sont donc essentielles aux entreprises qui cherchent à s’adapter à de nouveaux
environnements réglementaires, comme le Québec, où la Loi sur la langue officielle et
commune du Québec, le français présente des défis uniques.
En automatisant la majeure partie du processus de traduction de documents, les juristes
peuvent consacrer leur temps précieux et leur expertise aux tâches stratégiques et
profitables.
Toutefois, cette quête de l’efficacité n’est pas sans introduire un nouveau risque sérieux. En
effet, les cabinets ne peuvent tout simplement pas se permettre de se fier aux outils d’IA
ordinaires pour traiter du matériel très sensible, comme les documents juridiques et des
données de la clientèle. Toutes les solutions d’IA n’offrent pas les mesures de sécurité et de
protection des données spécialisées nécessaires pour une tâche d’une telle importance.
Pourquoi les juristes hésitent-ils à adopter la traduction alimentée par l’IA?
Malgré les avantages potentiels, de nombreux juristes demeurent hésitants, craignant
notamment que l’IA ait été adoptée hâtivement et qu’elle puisse constituer un risque pour les
pratiques en vigueur.
Cette réticence est étroitement liée aux risques en matière de sécurité, de responsabilisation
et de fidélité associés aux outils d’IA. Lorsqu’on interroge les juristes sur l’enjeu de
l’automatisation, 43 % d’entre eux citent les préoccupations relatives à l’exactitude comme
principal obstacle à l’adoption de nouveaux outils d’IA (Thomson Reuters, 2025).
Dans un secteur où la précision et la confidentialité sont des principes fondamentaux, les
atteintes à la sécurité et le manque grave d’exactitude constituent des lacunes
professionnelles inacceptables. Le risque d’hallucinations de l’IA, qu’on a vu se matérialiser
récemment lorsque des juristes ont été condamnés à payer une amende de 5 000 $ pour
avoir cité des affaires inexistantes dans des documents juridiques produits par un outil d’IA
générique, ne fait que jeter de l’huile sur le feu (Reuters, 2025).
Il n’est guère surprenant que les juristes ne soient pas nécessairement enclins à confier la
traduction de documents confidentiels ayant une grande portée juridique à un outil d’usage
général qui a tendance à inventer de la jurisprudence de toutes pièces. Il est toutefois
essentiel de comprendre que toutes les solutions d’IA ne se valent pas.
En effet, les logiciels de traduction alimentés par l’IA spécialisés dans le domaine juridique,
comme Alexa Translations A.I., sont alimentés de vastes corpus de textes juridiques et
réglementaires soigneusement sélectionnés. En combinaison avec la génération améliorée
par récupération d’information (GARI), cet entraînement spécialisé permet de contrer les
fabulations de l’IA. Cela entraîne une réduction du nombre d’erreurs à corriger, et donc une
diminution de 33 % du temps consacré à la postédition du document traduit. Ce sont ces
mesures de protection spécialisées et intégrées qui rendent les solutions de traduction
sécurisées et hautement ciblées si précieuses pour les cabinets d’avocats.
Téléchargez notre guide sur la sécurité des outils juridiques alimentés par l’IA
Comment l’IA permet-elle déjà aux cabinets d’avocats d’économiser du
temps et de l’argent?
Dans un contexte où la clientèle remet en question les tarifs alors que les inefficacités internes mettent à rude épreuve les équipes juridiques, la pression financière sur les cabinets d’avocats se fait sentir. La gestion de la capacité est donc un enjeu critique : selon 29 % des cabinets interrogés, les avocats consacrent trop de temps à des tâches administratives plutôt qu’à des travaux juridiques profitables, tout juste derrière les difficultés de recrutement et de fidélisation du personnel juridique (Thomson Reuters, 2025).
Cette allocation excessive de temps à la gestion de processus routiniers représente une source de coûts inutiles. L’investissement dans des solutions d’IA spécialisées est donc un moyen de réaliser rapidement des rendements tangibles : 53 % des organisations voient déjà un rendement positif du capital investi dans leurs initiatives en matière d’IA (Thomson Reuters, 2025). La traduction alimentée par l’IA est donc un outil pratique qui produit un retour sur investissement immédiat, surtout dans le contexte de litiges internationaux complexes.
Toutefois, les équipes de direction craignent que l’adoption de nouveaux outils ne fasse
qu’accroître les frictions, les problèmes dans les processus de travail et les coûts associés à
la formation du personnel. Le logiciel Alexa Translations A.I. est conçu spécialement pour
surmonter ces obstacles, s’intégrant harmonieusement aux processus de travail existants et
automatisant les activités complexes de gestion des versions sans compromettre la maîtrise
des nuances ni le contrôle juridique. Cela permet aux cabinets de réaliser les gains
d’efficience prévus et de consacrer le temps précieux des juristes à des tâches stratégiques
et facturables.
La norme de confiance : l’importance vitale d’une IA spécialisée et sécurisée
L’adoption de l’IA dans le domaine juridique ne saurait réussir en l’absence d’une bonne
gestion des risques connexes. De par leur nature, les outils d’IA génériques sont
fondamentalement inadéquats pour les besoins du secteur, car ils ne disposent pas de
l’architecture de sécurité exclusive requise pour le traitement des données hautement
sensibles de la clientèle.
Une solution d’IA efficace destinée au secteur juridique doit disposer de contrôles de
conformité directement intégrés aux processus de travail.
This means insisting on strict end-to-end encryption, robust access controls, and adherence to global audit standards, including SOC 2 Type II and ISO 17100.
Ces mesures de sécurité spécialisées sont indispensables pour protéger la confidentialité
des clients et l’intégrité professionnelle.
Conclusion
L’IA transformera inévitablement le secteur du droit. Cependant, le déploiement réussi de
solutions basées sur l’IA repose sur une mise en œuvre structurée appuyée par une
rigoureuse gestion des risques et une supervision par des spécialistes. Le choix qui s’offre
aux dirigeants des cabinets d’avocats est clair : courir le risque d’utiliser des outils
génériques non sécurisés qui érodent la confiance des professionnels ou adopter une
approche stratégique en tirant parti d’une solution d’IA spécialisée et sécurisée pour
l’exécution de tâches profitables, comme la traduction.
Protégez votre cabinet et vos clients grâce à une solution
conçue pour la sécurité.
Foire aux questions
Contrairement aux moteurs d’IA génériques, qui sont alimentés de données publiques
tirées d’Internet, les outils spécialisés sont entraînés exclusivement à partir d’énormes
corpus composés de textes juridiques, réglementaires et financiers approuvés par des
spécialistes. Qui plus est, les solutions comme Alexa Translations A.I. utilisent la génération
améliorée par récupération d’information (GARI), qui permet également de réduire les
problèmes d’exactitude et de pertinence propres au langage juridique. Cette approche
permet d’éviter la tendance de l’IA générique à inventer le contexte ou des faits de toutes
pièces.
Absolument pas. La non-conservation des données est un aspect clé d’une plateforme
sécurisée. Cette politique assure explicitement la confidentialité en veillant à ce que le
contenu des clients soit traité séparément et isolé des données utilisées pour entraîner le
moteur d’IA.
3. L’IA peut-elle réellement permettre aux juristes d’économiser du temps, ou ses
avantages sont-ils neutralisés par les difficultés d’intégration?
Selon les prévisions, l’IA devrait permettre d’économiser jusqu’à 240 heures facturables par juriste par an (Thomson Reuters, 2025). En s’intégrant aux processus de travail existants de manière harmonieuse et en automatisant la gestion complexe des versions, le logiciel spécialisé d’Alexa Translations aplanit les difficultés d’intégration de manière à réduire jusqu’à 60 % les délais d’exécution des traductions, garantissant ainsi de vraies économies de temps.
4. Pourquoi les solutions de traduction alimentées par l’IA sont-elles plus
importantes à adopter que les autres outils d’IA dans le domaine juridique?
Si les tâches comme l’examen de documents sont tout aussi importantes, la traduction
alimentée par l’IA répond simultanément à deux besoins importants dans le domaine :
économiser temps et argent en réalisant des gains d’efficacité massifs en matière de travail
multilingue; et gérer les risques de conformité multilingue en atténuant instantanément la
vulnérabilité majeure à cet égard inhérente à la pratique juridique transfrontalière.