Dans la plupart des cabinets d’avocats, l’IA fait désormais partie des activités
quotidiennes. En 2025, 80 % des juristes déclarent utiliser des outils alimentés par l’IA
dans le cadre de leurs activités. Il s’agit d’une immense augmentation par rapport à
l’année précédente, où ce chiffre s’élevait à seulement 22 %. (Embroker, 2025) Cette
évolution spectaculaire a transformé l’approche utilisée par les cabinets d’avocats pour
exécuter certaines tâches comme la traduction, l’examen des documents, l’analyse des
dossiers et la gestion des activités.
Cependant, bien que l’intérêt envers l’IA grandit, les juristes font néanmoins preuve de
prudence en ce qui concerne l’adoption de ces technologies. Un sondage mené par
Thomson Reuters en 2025 a révélé que même si 72 % des juristes sont poussés à adopter
la technologie pour réduire les coûts, 61 % affirment que la confidentialité des données
et les risques éthiques sont leurs principales sources de préoccupation (Thomson Reuters, 2025).
Dans un contexte où la surveillance réglementaire s’intensifie et les clients exigent des
garanties, les juristes ne peuvent plus se permettre de laisser « l’IA sécurisée » demeurer
un idéal chimérique. Ce principe doit être intégré dans la conception même de chaque
système qu’ils adoptent.
Les enjeux toujours plus élevés en matière de sécurité des outils
d’IA juridiques
Les conséquences financières et les atteintes à la réputation pouvant découler d’une
sécurité insuffisante des outils d’IA sont de plus en plus graves. Selon le Rapport 2025 sur
le coût d’une violation de données d’IBM, le coût moyen mondial d’une atteinte à la
protection des données s’élève à 4,45 millions de dollars. Or, pour les cabinets d’avocats
en Amérique du Nord, ce chiffre est considérablement plus élevé, atteignant en moyenne
plus de 10 millions de dollars par violation lorsqu’on prend en compte les retards dans
les procès, la perte de clients, les sanctions réglementaires et la perte d’heures
facturables (IBM, 2025).
Les cabinets d’avocats gèrent des informations extrêmement sensibles, y compris les
dossiers confidentiels de leurs clients, des pièces à conviction, des contrats exclusifs et
des renseignements personnels. Toute solution d’IA utilisée pour traiter un tel contenu
doit être fondée sur une infrastructure où les normes de sécurité les plus strictes sont
appliquées à chaque niveau.
Au Canada et aux États-Unis, des actions collectives ont déjà été intentées contre des
cabinets et des fournisseurs de technologies juridiques pour leur défaut de mettre en
place des mesures de sécurité relatives à l’utilisation des données juridiques par l’IA. Ces
poursuites sont le reflet d’un changement de paradigme en matière de responsabilité :
les acheteurs, les organismes de réglementation et les tribunaux ne sont plus indifférents
aux principes de base en matière de sécurité (Torys, 2025).
Votre solution de traduction juridique alimentée par l’IA est-elle suffisamment sécurisée?
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Quelles sont les caractéristiques qu’un outil juridique alimenté par l’IA
doit détenir pour être considéré comme sécuritaire en 2026?
Dans le domaine juridique, la sécurité des outils alimentés par l’IA doit aller bien au-delà
des fonctionnalités de base. Des mesures de protection applicables et vérifiables doivent
être en place à chaque niveau de la plateforme.
Les piliers ci-dessous représentent des normes non négociables que tout outil d’IA utilisé
pour traiter des données juridiques sensibles, confidentielles ou réglementées doit
respecter.
1. Certification SOC 2 Type II : une garantie constante de qualité
De nos jours, la certification SOC 2 Type II est un incontournable dans l’évaluation de la
fiabilité et de la sécurité des fournisseurs de technologies dans les secteurs réglementés.
Contrairement à l’évaluation ponctuelle de la certification SOC 2 Type I, l’évaluation de
l’efficacité des contrôles de sécurité par audit indépendant dans le cadre de la
certification SOC 2 Type II a lieu sur une période prolongée allant généralement de six à
douze mois.
Cette certification confirme que le cadre de sécurité d’un fournisseur comprend une
surveillance régulière, un contrôle de l’accès, un processus d’intervention en cas
d’incident et des mesures visant à assurer la disponibilité du système. Alexa Translations,
par exemple, maintient sa certification SOC 2 Type II pour l’intégralité de son
infrastructure, y compris la gestion des accès, l’intégrité des données et la résilience des
systèmes.
Les équipes juridiques doivent s’assurer que la certification de leur système demeure
valable et en vérifier la portée, en s’assurant qu’elle inclut tous les systèmes qui touchent
aux données des clients, des moteurs d’IA aux portails administratifs en passant par les
systèmes de stockage.
2. Accès contrôlé au modèle
Les systèmes d’IA juridiques doivent strictement limiter l’accès aux données sensibles et
la capacité d’interaction avec celles-ci. Ces outils doivent donner aux administrateurs la
possibilité de configurer les autorisations de manière à ce que seuls les utilisateurs
autorisés puissent téléverser, traiter ou télécharger des documents juridiques.
Entre autres :
- Accès aux différentes fonctionnalités de la plateforme basé sur les rôles;
- Distinction claire entre l’accès des utilisateurs et les outils du système
administratif;
- Pistes de vérification permettant de faire le suivi de chaque action touchant des
dossiers sensibles;
- Restrictions sur la consultation ou la récupération des dossiers à la suite de leur
traitement.
Ces contrôles permettent de minimiser les erreurs humaines et de veiller à ce que l’accès
au contenu juridique soit sélectif, conformément aux exigences de confidentialité des
secteurs réglementés.
3. Cryptage de bout en bout
Pour que les outils d’IA juridiques respectent les normes professionnelles en matière de
confidentialité, tous les processus de travail doivent faire l’objet d’un cryptage de bout en
bout. Ainsi, les documents des clients doivent être protégés du téléversement à la
livraison en passant par l’intégralité du traitement.
Alexa Translations A.I. applique des politiques de cryptage intégral à l’échelle de son
infrastructure. Les fichiers en cours de transfert sont protégés par des protocoles TLS,
tandis que les données au repos sont sécurisées à l’aide d’un chiffrement conforme à la
norme AES-256. Ces mesures sont alignées sur les pratiques exemplaires en matière de
manipulation sécuritaire d’informations confidentielles et réglementées.
Il est important de noter que toutes les informations personnelles sont traitées
entièrement au sein des systèmes exclusifs d’Alexa Translations. Cette conception réduit
le risque d’interception ou de réutilisation non autorisée de données à n’importe quelle
étape du processus.
Le cryptage à lui seul n’élimine pas entièrement les risques, mais il rend les données
beaucoup moins vulnérables. Au moment d’évaluer une solution alimentée par l’IA pour
le domaine juridique, les cabinets doivent s’assurer que les données demeurent chiffrées
non seulement durant le transfert, mais aussi tout au long de leur traitement et de leur
post-traitement à l’interne.
4. Gestion sécurisée des données de la clientèle
De nombreux outils d’IA utilisent des systèmes multilocataires, où les données de
plusieurs clients peuvent être traitées ensemble. Alexa Translations A.I., par contre,
fonctionne par séparation logique : les données de chaque client sont indexées et gérées
de manière à ce que l’accès à ces données et leur traitement soient contrôlés par client.
Bien que les données de plusieurs clients puissent se retrouver dans les mêmes
mémoires ou infrastructures, les privilèges d’administrateur et les contrôles d’accès
permettent de veiller à ce que le contenu de chaque client ne soit accessible qu’aux
utilisateurs autorisés.
Cette approche est propice à la vérification et aide les équipes juridiques à veiller à ce
que leurs renseignements soient traités de façon sécuritaire, même dans des
environnements communs.
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Exposition aux risques : la différence entre l’IA sécurisée et l’IA non
contrôlée
Les outils juridiques alimentés par l’IA transforment les activités dans le domaine,
permettant d’examiner les documents, d’analyser les contrats et de traiter le contenu
multilingue plus rapidement que jamais. Mais pour les juristes, ces excellents résultats ne
sauraient se matérialiser en l’absence d’un outil sécurisé et fidèle.
Les entreprises qui traitent du contenu juridique dans une infrastructure opaque ou
destinée aux renseignements publics s’exposent à des risques :
- Manque d’uniformité et de précision attribuable à un manque d’entraînement
dans le secteur juridique;
- Stockage et réutilisation des données saisies sans communication claire des
politiques à cet égard;
- Insuffisance ou absence de garanties contractuelles concernant la suppression et
la confidentialité;
- Manque de transparence quant aux modalités de la circulation des données et à la
destination de celles-ci.
Alexa Translations A.I. répond à ces préoccupations grâce au cryptage sécurisé et à des
processus de travail où les données personnelles sensibles ne sont traitées qu’au sein de
nos systèmes hébergés localement.
Pour accroître la pertinence et la fiabilité, Alexa Translations A.I. intègre également la
génération améliorée par récupération d’information (GARI), une technologie de pointe
qui combine les modèles de langage génératifs et l’accès à des bases de données
juridiques préapprouvées. Cette méthode permet au système de produire des résultats
adaptés au contexte et basés sur la terminologie juridique, réduisant les hallucinations et
respectant les normes propres à chaque cabinet.
En mettant l’accent à la fois sur la fidélité et la confidentialité, Alexa Translations A.I.
permet aux cabinets de profiter en toute sécurité des avantages de l’IA générative tout en
conservant le contrôle nécessaire pour répondre aux attentes des clients et respecter les
exigences réglementaires.
Points à retenir concernant l’acquisition d’outils juridiques alimentés par
l’IA en 2026
Les cabinets d’avocats ne peuvent pas se permettre de choisir un outil alimenté par
l’intelligence artificielle en se basant uniquement sur ses fonctionnalités. Les capacités
d’un logiciel ne sont pas synonymes de sécurité, mais la gestion des données de la
clientèle, le maintien de l’intégrité et le respect des exigences du monde juridique
moderne sont autant de facteurs importants.
Voici les principales caractéristiques d’un outil sécurisé :
- La certification SOC 2 Type II prouve que les contrôles de sécurité sont évalués
régulièrement et maintenus en bon état;
- Le contrôle de l’accès réduit les risques en limitant la possibilité d’utiliser et de
consulter les modèles;
- Le chiffrement de bout en bout protège chaque flux de données et interaction
avec le système;
- La précision offerte par la GARI réduit le risque d’hallucination et améliore la
pertinence pour le secteur juridique.
Chacun de ces éléments contribue à la mise sur pied d’un système non seulement
fonctionnel, mais aussi crédible, résistant à l’examen par la clientèle et les organismes de
réglementation et aligné sur les pratiques exemplaires du secteur.
Le mot de la fin : une conception axée sur la sécurité
La gamme de technologies juridiques à la disposition des acheteurs est plus variée que
jamais, et les outils dans ce domaine doivent être à la hauteur des attentes toujours plus
élevées de la clientèle et d’une complexité croissante des exigences réglementaires. Un
outil sécurisé alimenté par l’IA doit pouvoir faire l’objet d’une évaluation et d’une
documentation, ainsi que d’un examen continu. La confiance aveugle ne mène nulle part :
l’avenir du travail juridique dans un monde dominé par l’IA générative dépend de la mise
en place de ces contrôles.
Vous êtes à la recherche d’un outil pratique d’évaluation des solutions d’IA? Téléchargez
le Guide de sécurité des outils juridiques alimentés par l’IA 2026 d’Alexa Translations, un
cadre clair visant à aider les acheteurs de technologies juridiques, les équipes de TI et les
responsables de la conformité et de la gestion des risques à évaluer les outils de
traduction, de traitement de documents et d’automatisation, qui demeurera tout aussi
pertinent à l’avenir qu’il l’est dans le contexte actuel.
Vous souhaitez découvrir les capacités du logiciel?
Foire aux questions
1. Pourquoi la norme SOC 2 Type II est-elle si importante pour les cabinets d’avocats?
La certification SOC 2 Type II prouve que les contrôles d’un fournisseur ne sont pas juste
bien conçus en théorie, mais qu’ils fonctionnent réellement sur une certaine période.
Notre logiciel utilise des systèmes exclusifs contrôlés et ne transmet aucun
renseignement personnel à des GML. Il intègre également la génération améliorée par
récupération d’information pour une plus grande précision.