Notre deuxième webinaire sur la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français portait sur l’incidence du projet de loi no 96 récemment adopté sur les tâches habituelles relevant des ressources humaines. Des sujets tels que les contrats de travail et obligations d’emploi, la compréhension des exigences de traduction et la façon de préparer vos communications avec votre personnel ont été abordés par les spécialistes ayant pris part à notre table ronde, soient Mmes Tania Da Silva et Stephanie Blakely, deux éminentes avocates chez DLA Piper.
Saviez-vous que le projet de loi no 96 vise quatre grands objectifs? Mmes Da Silva et Blakely ont jeté la lumière sur les objectifs du projet de loi no 96, ce qui a permis à l’auditoire de comprendre les raisons ayant mené à la création de celui-ci. Tout d’abord, il a fondamentalement pour objet d’affirmer que la seule langue officielle et commune du Québec est le français. En second lieu, le gouvernement provincial fait du renforcement du statut du français une priorité, non seulement en général, mais également au sein des organisations. Qu’est-ce que cela signifie? Les dispositions mises en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 96 toucheront presque tous les points de contact de votre vie au quotidien. En troisième lieu, le gouvernement du Québec souhaite faire appliquer la loi sanctionnée à la suite de l’adoption du projet de loi no 96 pour encadrer l’usage du français dans la province. Enfin, le projet de loi no 96 prévoit la mise sur pied d’un système de gouvernance des langues neutre et exécutoire.
Mmes Da Silva et Blakely ont expliqué en quoi le projet de loi no 96 contraindra les organisations à modifier la gestion de leur personnel et les communications avec celui-ci. Par exemple, tout nouveau membre du personnel doit d’abord recevoir un contrat de travail et des communications écrites rédigés en français. Un contrat de travail rédigé dans une autre langue que le français peut être fourni au membre du personnel seulement lorsqu’il en fait la demande expresse à l’employeur. En outre, une telle demande doit être formulée par écrit et déposée au dossier du membre du personnel. Par conséquent, les entreprises de traduction, comme Alexa Translations, ont constaté une hausse considérable des demandes de traduction.
Le processus de « francisation » a été examiné sous toutes ses coutures. Somme toute, il s’agit d’une approche fondée sur l’établissement de règles visant l’usage répandu du français à l’échelle d’une entreprise. Le projet de loi no 96 récemment adopté prévoit un resserrement des politiques, comme :
Les conséquences découlant de l’absence d’une certification de l’OQLF sont les suivantes :
Il importe de rester à l’affût des nouveaux règlements prévus dans le projet de loi no 96 sanctionné étant donné que ceux-ci concernent l’ensemble des aspects des relations humaines. Bref, les entreprises doivent disposer de la version française de la grande partie de leurs documents, de leurs communications et de leurs pratiques entrepreneuriales. Cependant, Mmes Da Silva et Blakely ont lancé d’importantes mises en garde. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de ces mises en garde et vous conformer au projet de loi no 96 sanctionné, nous vous invitons à visionner l’enregistrement du webinaire ici!
To stay in the know with all the latest updates pertaining to Bill 96, visit our Bill 96 Hub.
To learn more about how Alexa Translations can help you remain compliant with Bill 96, contact us dès aujourd’hui!