L’intelligence artificielle (IA) a transformé le secteur de la traduction à un rythme
que pratiquement personne n’aurait pu prévoir.
Elle offre un potentiel incroyable en matière de rapidité, d’évolutivité et de
réduction des coûts, mais elle pose également certains défis en ce qui a trait à
l’exactitude, à la conformité et à la sécurité.
Selon CSA Research, 40 % des clients refusent d’acheter des produits ou des
services d’un site sans option d’affichage dans leur langue maternelle (CSA Research, 2020), soulignant le besoin de produire du contenu multilingue d’une
manière évolutive.
La rapidité et l’efficacité de la traduction alimentée par l’IA et les économies
qu’elle permet de réaliser présentent une solution; cependant, une adoption
réussie de cette technologie va au-delà de la simple intégration d’un outil dans le
processus d’une équipe. Pour libérer le plein potentiel de l’IA, les équipes de traduction doivent concilier l’innovation, la conformité, la protection des données
et la collaboration pluridisciplinaire.
Comme le prévient Jennifer King, chercheuse en protection des renseignements
personnels et en politiques en matière de données à l’Institute for Human-
Centered Artificial Intelligence (HAI) de l’Université Stanford, « les infrastructures
qui contiennent nos données ne sont pas immuables et ne se montreront pas
nécessairement résilientes face au changement ou à une catastrophe » (Université Stanford, 2024). Les équipes de traduction qui traitent des documents sensibles
ne peuvent se permettre d’ignorer cette réalité, surtout quand les outils d’IA
génériques bas de gamme sont si tentants pour les parties prenantes et les
services budgétaires.
C’est là que les pratiques exemplaires sont si importantes. Les étapes essentielles
comprennent la vérification du processus de travail actuel, la définition des
domaines où l’IA apporte le plus de valeur ajoutée et la mise en place de mesures
pour assurer la conformité et la surveillance humaine. En faisant affaire avec des
fournisseurs de solutions sécurisées comme Alexa Translations, les organisations
peuvent bénéficier de l’automatisation sans compromettre la précision ni mettre
en péril la confiance de leur clientèle.
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1. Comment puis-je commencer à intégrer l’IA?
Toute intégration réussie commence par une bonne compréhension de la
situation actuelle. Trop souvent, les équipes mettent en œuvre l’IA de manière
irrégulière. Dans ce contexte, il est difficile d’évaluer le succès ou de relever les
risques. Une vérification est indispensable à l’intégration efficace de l’IA.
Une vérification concrète comprend les tâches suivantes :
- Définition d’objectifs clairs en matière de traduction,y compris en ce qui
concerne la rapidité, la conformité et l’exactitude;
- Création d’un inventaire de tous les types de contenu,comme les
documents juridiques, le matériel de marketing et les communications
destinées à la clientèle;
- Recensement des principaux marchés et des exigences connexes en
matière de conformité,comme les lignes directrices de la LPRPDE ou la Loi
sur la langue officielle et commune du Québec, le français au Québec.
- Recensement des goulets d’étranglement actuels,y compris les cycles de
révision manuelle ou les mémoires de traduction fragmentées.
« Ces vérifications devraient faire partie de votre stratégie de base de création de
contenu pour vous permettre d’améliorer constamment la qualité de vos
documents et de mieux rejoindre votre public cible. » (POEditor.com, 2024)
Ce principe est fondamental dans les secteurs où la réglementation et les
exigences en matière de conformité évoluent rapidement. Au lieu de procéder
immédiatement à la mise à l’essai d’une solution qui pourrait s’avérer inadaptée,
effectuez plutôt une vérification préliminaire pour relever les aspects de vos
processus de travail que les solutions basées sur l’IA pourraient soutenir sans
introduire de nouveaux risques.
Dans cette optique, Alexa Translations s’intègre directement aux processus de
travail des clients. La plateforme permet d’automatiser les activités de routine
comme la gestion des versions et de la terminologie tout en offrant une
transparence totale, ce qui aide les équipes à adapter leurs vérifications à leurs
objectifs opérationnels et de conformité.
Une vérification permet de déterminer les tâches auxquelles les équipes de
traduction consacrent le plus de temps et les activités où le risque a tendance à
se concrétiser. La prochaine étape consiste à déterminer les aspects où l’IA peut
offrir une valeur ajoutée mesurable sans créer de nouveaux problèmes. Vous
pourrez ensuite préparer une analyse de rentabilisation pour faire part de ces
besoins à vos principaux intervenants.
L’IA excelle dans les domaines où la rapidité et le volume sont essentiels. Elle est
donc idéale pour traduire de grandes quantités de contenu courant, comme les
descriptions de produits, les gabarits pour le service à la clientèle et le matériel
de marketing. Après avoir adopté le logiciel sécurisé d’Alexa Translations alimenté
par l’IA, les clients déclarent une réduction de 60 % des délais d’exécution.
Cependant, on ne saurait mentionner les avantages d’un logiciel d’IA spécialement
adapté à un domaine sans rappeler que toutes les solutions d’IA ne se valent pas.
Comme nous prévient Nicolas Garcia Aramouni, auteur et expert en science des
données :
« Nous ne pouvons pas nous permettre de traiter les [grands modèles de langage]
comme un outil à tout faire sans prendre en compte leurs limites et sans évaluer
des solutions sur mesure faciles à mettre en place. »Garcia, 2025).
2. De quel type de solution d’IA mon organisation a-t-elle besoin?
Les outils d’IA ordinaires ont souvent du mal avec les nuances, mais les systèmes
d’IA spécialisés et adaptés à un domaine particulier fonctionnent différemment.
Alimentés de données propres aux secteurs du droit, des finances, de la santé,
etc., ils produisent des résultats mieux adaptés à la terminologie, au ton et aux
exigences de conformité de ces secteurs.
La distinction entre ces deux types d’outils est essentielle. Si les outils génériques
introduisent des risques dans le processus, les systèmes conçus sur mesure pour
les secteurs réglementés peuvent améliorer non seulement la rapidité de la
traduction, mais aussi sa fidélité. Ce niveau de précision exceptionnel est
incontournable dans les domaines comme le droit et la finance, dont la
terminologie complexe présente des difficultés même pour les traducteurs
professionnels qui ne sont pas spécialisés en droit ou en finance. Une maîtrise du
domaine donne également à l’IA une meilleure compréhension du contexte,
réduisant le risque de traductions qui, quoique grammaticalement correctes, ne
rendent pas le sens du texte original.
L’approche hybride est la plus efficace. Un outil spécialisé et adaptatif alimenté
par l’IA s’occupe du premier jet, permet d’automatiser les tâches répétitives et
facilite la mise à l’échelle des activités, alors que les traducteurs agréés
fournissent la supervision nécessaire pour garantir la conformité et veiller à ce
que les nuances et le sens soient préservés.
Une solution d’IA adaptative, comme le modèle utilisé par Alexa Translations, peut
notamment retenir les modifications apportées par un spécialiste en traduction et
les appliquer à l’avenir. Plus les traducteurs utilisent le logiciel, moins ils ont
besoin de consacrer du temps à la traduction à l’avenir.
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3. Protéger les données et assurer la conformité
Le principal enjeu de l’intégration de l’IA aux processus de traduction est
d’assurer la sécurité des données. Les grands modèles de langue d’usage public
peuvent exposer des renseignements sensibles, et ce risque est loin d’être
seulement théorique. Selon IBM, 97 % des incidents de sécurité liés à l’IA se sont
produits dans des organisations qui ne disposaient pas de mesures appropriées
de contrôle de l’accès, et le coût moyen d’une atteinte à la protection des
données au Canada atteint désormais 6,32 millions $ CA (IBM, 2024).
Parallèlement, les organismes de réglementation font également monter les
enchères. Au Québec, les entreprises peuvent se voir imposer des amendes allant
jusqu’à 90 000 $ par jour en cas d’enfreintes répétées à la Loi sur la langue
officielle et commune du Québec, le français (FCEI, 2025). La LPRPDE, la loi fédérale
canadienne sur la protection des renseignements personnels, prévoit des
amendes pouvant aller jusqu’à 100 000 $ CA par infraction (Enzuzo, 2023). Ces
chiffres démontrent que les équipes de traduction ne peuvent pas se permettre
de compter sur des outils non approuvés.
L’IA adaptée à un domaine particulier offre une solution. En déployant des
modèles alimentés d’une terminologie propre à un secteur d’activité dans des
environnements sécurisés et cloisonnés, les équipes de traduction peuvent tirer
parti de l’automatisation sans exposer les clients à des risques inutiles.
Qu’est-ce que le cloisonnement?
On entend par « environnement cloisonné » un système ou un ensemble de
données isolé et inaccessible au grand public qui est utilisé pour conserver les
renseignements sensibles sur la clientèle et les données exclusives séparément et
en toute sécurité dans une enceinte prévue à cette fin.
Cette méthode sécurisée et cloisonnée est un aspect intégral du logiciel
Alexa Translations A.I., assurant l’intégrité des données et la conformité
réglementaire.
4. Une traduction automatique avec une dimension humaine
« Les traducteurs et les interprètes ne transmettent pas des mots, mais bien des
significations» — (Benzo, 2025).
Ce rappel souligne l’importance de la supervision humaine de la traduction, même
dans un contexte où l’IA ne cesse d’accélérer les processus de travail. On ne peut
automatiser entièrement la traduction de textes où la fidélité et la sensibilité
culturelle sont de mise, surtout dans les secteurs réglementés où la moindre
erreur peut s’avérer lourde de conséquences juridiques ou financières.
Les chiffres ne mentent pas. Selon les recherches d’IBM, 97 % des incidents de
sécurité liés à l’IA se sont produits dans des organisations qui ne disposaient pas
de mesures appropriées de contrôle de l’accès (IBM, 2024). Le même principe
s’applique à la traduction : en l’absence d’une vérification humaine, les résultats
de l’IA présentent des risques qui peuvent nuire à la conformité et à la confiance.
Voici un exemple de processus de travail idéal avec intervention humaine :
- Utiliser une solution d’IA sécurisée et professionnelle (comme
Alexa Translations A.I.) pour produire le premier jet pour le contenu
répétitif et de grand volume.
- Assigner la révision à des traducteurs agréés afin de peaufiner la qualité de
la langue, d’assurer la sensibilité culturelle et de veiller à la conformité.
- Établir des voies hiérarchiques claires pour le contenu à enjeux élevés,
comme les contrats ou les registres médicaux, nécessitant une vérification
systématique par des spécialistes du domaine.
- Documenter les décisions prises dans une mémoire de traduction de
manière à ce que les améliorations apportées par les spécialistes
améliorent les futurs résultats produits par l’IA.
Ce modèle est en train de devenir la norme, transformant le rôle des traducteurs.
Ceux-ci assument désormais de nouveaux rôles en tant que spécialistes de la
postédition, de responsables de l’assurance qualité ou de conseillers culturels (Oni, 2025). Leur travail contribue à préserver le sens des textes et à améliorer les
systèmes d’IA au fil du temps.
Tout ce qu’il faut savoir sur le rôle de l’IA dans les services de
traduction
5. Favoriser la collaboration pluridisciplinaire
« Il ne suffit pas d’améliorer un peu un modèle générique… les modèles
personnalisés, la rédactique et les plateformes d’essai, les intégrations sur mesure
et les pipelines de données de qualité sont tous des composants non négligeables
nécessaires pour obtenir des résultats qui valent la peine d’être mis en œuvre dans
un contexte professionnel » — (Varga, Nibbelink, Nimdzi, 2025).
Ce sont justement ces « composants non négligeables » qui soulignent la
nécessité d’une harmonisation entre les différents services d’une entreprise.
L’adoption de l’IA est un exploit à l’échelle de l’organisation entière. Si l’équipe
entière n’est pas en accord, les nouveaux outils ne font que créer de nouveaux
problèmes.
C’est surtout le cas pour les traducteurs. Les processus de travail de traduction
sont reliés aux activités de conformité et de sécurité de l’information et aux
services juridiques. En l’absence d’une harmonisation entre ces diverses
fonctions, on risque un ralentissement de la mise en œuvre ou la création
d’angles morts qui exposent l’entreprise à des sanctions réglementaires.
Les pratiques exemplaires en matière de collaboration comprennent ce qui suit :
- Attribuer dès que possible aux équipes des TI les tâches de configurer des
plateformes sécurisées et de gérer les autorisations;
- Mobiliser les équipes de conformité et le service juridique pour déterminer
l’effet de la réglementation, comme la Loi sur la langue officielle et
commune du Québec, le français ou les lignes directrices de la LPRPDE, sur
les processus de traduction;
- Faire participer les linguistes aux conversations sur la gouvernance afin
que la qualité de la langue et l’adéquation culturelle demeurent à l’avant-
plan;
- Créer des indicateurs de rendement clés communs pour mesurer l’efficacité
et la conformité à l’échelle de tous les services concernés.
Alexa Translations soutient la mise en œuvre de ce modèle axé sur la
collaboration en offrant une plateforme qui relie les processus de travail
linguistiques aux exigences de gouvernance professionnelle. Selon nos clients,
cette approche permet de réduire les frictions, de raccourcir les cycles
d’approbation et de veiller à ce que les gains d’efficacité ne se fassent pas au
détriment de la conformité réglementaire.
6. Préparez votre équipe de traduction pour l’avenir
La demande de communication multilingue ne fera qu’augmenter. Comme nous
l’avons déjà mentionné, 40 % des clients refusent d’acheter des produits ou des
services qui ne sont pas offerts dans leur langue maternelle (CSA Research, 2020). Dans ce contexte, les organisations doivent se préparer à traduire toujours plus
de contenu. Les équipes qui se fient entièrement aux processus manuels auront
du mal à suivre le rythme, tandis que celles qui mettent en œuvre l’IA de manière
responsable pourront accroître plus efficacement l’échelle de leurs activités.
Après avoir intégré le logiciel sécurisé alimenté par l’IA d’Alexa Translations, les clients déclarent qu’ils voient une réduction des délais d’exécution allant jusqu’à 60 %. Ce chiffre démontre les possibilités des solutions modernes, mais, pour se
préparer pour l’avenir, il faut anticiper les percées futures.
Les recherches dans le secteur confirment que la technologie ne cesse d’évoluer.
Selon l’Université Obafemi Awolowo au Nigéria, les modèles adaptés au contexte,
la traduction multimodale et les systèmes personnalisés seront à la base des
outils d’IA de la nouvelle génération (Oni, 2025).
Ces nouvelles technologies promettent certainement des résultats
potentiellement plus fidèles et mieux adaptés aux besoins des organisations,
mais d’un autre côté, elles ne font qu’accroître le besoin d’une supervision
humaine qualifiée. Hannah Lund, traductrice professionnelle, se souvient d’un
projet où l’IA a introduit des erreurs si graves que leur correction « a pris deux
fois plus de temps que la traduction du texte à partir de zéro aurait pris » (Washington Post, 2025).
Si votre organisation souhaite mettre à profit l’IA, la pratique exemplaire consiste
à investir dès maintenant dans des outils spécialisés, adaptés à votre domaine et
pouvant évoluer en fonction des besoins de votre organisation. En combinaison
avec l’expertise humaine et la gouvernance pluridisciplinaire, cette approche
permet aux équipes de traduction non seulement de répondre à la demande
actuelle, mais aussi de s’adapter harmonieusement aux défis futurs.
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experts.
Foire aux questions
Q.1 : L’IA est-elle suffisamment sécurisée pour traduire des documents sensibles?
Les grands modèles de langue destinés au grand public ne sont pas conçus pour
assurer la conformité réglementaire et risquent d’exposer les données des clients.
Cependant, les logiciels spécialisés et adaptés à des domaines particuliers sont
plus sécuritaires. La clientèle d’Alexa Translations peut compter sur un système
cloisonné certifié SOC 2 type 2 et ISO 17100, muni des mesures de sécurité
nécessaires pour satisfaire aux normes des secteurs soumis aux réglementations
les plus rigoureuses.
2. L’IA peut-elle remplacer entièrement les traducteurs humains?
Non. Si l’IA peut accélérer la rédaction des premières ébauches et traiter
rapidement de gros volumes de contenu, la supervision humaine demeure un
aspect essentiel du processus de traduction.
Q.3 : Comment puis-je commencer à intégrer l’IA à mes processus de traduction?
La première étape idéale est d’effectuer une vérification de vos processus de
travail. Ceci vous aidera à relever les goulets d’étranglement à éliminer et les
autres points à améliorer à l’aide de l’IA afin de jeter les bases d’une analyse de
rentabilisation. Vous pourrez ensuite concevoir un projet pilote basé sur un
livrable à faible risque. Alexa Translations permet aux équipes de mettre son
logiciel d’IA à l’épreuve sur du contenu à faible risque avant de le déployer à
grande échelle.
Les systèmes génériques sont conçus pour l’usage par le grand public et sont
souvent dépourvus de mesures de protection nécessaires dans les secteurs
réglementés. Alexa Translations offre des solutions d’IA personnalisées et
adaptées à votre domaine, appuyées par des spécialistes agréés. Après avoir
intégré le logiciel sécurisé alimenté par l’IA d’Alexa Translations, les clients
déclarent une réduction des délais d’exécution allant jusqu’à 60 %.